Pour concevoir un jardin écolo, profiter d’œufs frais à longueur d’année ou divertir ses enfants, adopter quelques poules est une option gagnante. Omnivores, ces gallinacées sont faciles à entretenir, mais il existe divers produits qu’il faut éviter dans leur alimentation. En voici cinq exemples.
Le chocolat : à ne surtout pas donner aux poules
Particulièrement toxique et potentiellement mortel pour la poule, le chocolat est un des aliments dont il faut l’éloigner le plus possible. La théobromine et la caféine présentes dans ce produit impliquent des conséquences graves chez le volatile. Dans l’heure suivant l’ingestion, celui-ci développe des symptômes variés dont l’évolution est rapidement mortelle. Un affaiblissement de l’animal dû à une perte subite d’eau en quantité est à mettre sur le compte de la caféine, qui est diurétique. La théobromine agit plus spécifiquement sur sa fonction cardiaque. Une augmentation de la pression sanguine, couplée à un rythme qui s’affole, débouche rapidement sur un arrêt du système. La poule peut montrer des signes d’agitation, une soif impérieuse ou de la diarrhée.
Les haricots : de véritables dangers pour les poules
Les haricots crus figurent dans la liste des aliments interdits aux poules. La nocivité de ces légumineuses pour la gallinacée tient en la présence de l’hémagglutinine, responsable d’intoxication alimentaire. Il est établi que les haricots rouges présentent les teneurs les plus élevées de ce composant si bien que 4 à 5 graines de la légumineuse suffisent pour produire des effets mettant en cause le pronostic vital du volatile qui en avale. L’acuité d’action de l’hémagglutinine s’explique par le fait qu’elle agit à un niveau cellulaire. Elle perturbe le métabolisme et, comme son nom le laisse entendre, conduit à une agglutination des globules rouges.
L’avocat : incompatible avec l’alimentation animale
La présence de persine dans les composantes de l’avocat fait de ce fruit un danger redoutable pour les oiseaux et les mammifères. La poule ne devrait pas en consommer au risque d’expérimenter des symptômes cardio-respiratoires irréversibles. Même si la toxine est plus concentrée dans le noyau, la vigilance exige que l’on évite aux volatiles de picorer, ne serait-ce qu’un peu, dans la chair de ce fruit. Une toute petite part génère des symptômes pouvant engager le pronostic vital en seulement 48 heures.
Pommes de terre crues et tomates vertes
La pomme de terre est un autre aliment qui ne fait pas bon ménage avec la santé de la poule. Il faut éviter que le volatile touche aux épluchures ou à la chair de ce légume. Faire preuve de vigilance si le jardin comprend un carré potager où pourraient traîner des pommes de terre germées. La chaconine et la solanine constituent les toxines responsables du danger. Celui-ci se manifeste par des troubles digestifs intenses. Il faut également signaler que la solanine est présente dans beaucoup d’autres tubercules et fruits courants du jardin. C’est pour cette raison que la tomate verte apparaît en cinquième position des aliments à écarter du poulailler. La présence de plantes comme le muguet, la jonquille, le lierre ou le gui dans l’environnement de ces animaux doit encourager à la prudence.
Que faire si la poule ingurgite ces aliments ?
Il n’est pas toujours évident d’avoir un contrôle absolu sur tout ce que les poules avalent en picorant ici et là. Il y a lieu de se familiariser avec 3 symptômes courants orientant généralement vers l’indigestion des aliments dangereux. Consulter rapidement le vétérinaire si un ou des volatiles de l’élevage ne sortent plus de la cage ou manifestent une certaine léthargie. Les diarrhées constituent également un signe devant mettre la puce à l’oreille, tout comme le refus de manger. Au quotidien, faire en sorte que les gallinacés accèdent à des variétés de nourritures saines.
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